Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Articles taggés ‘dinosaure’

L’étonnante histoire qui suit est largement et injustement méconnue. Si c’était un film, ce serait quelque part entre OSS 117 et Le Jour le plus long, ou comment, en pleine occupation allemande, un homme allait produire l’œuvre la plus monumentale de l’art paléontologique en France sous la conduite de l’un des chefs de la Résistance, et avec l’argent du gouvernement de Vichy… Lire plus…

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Au cœur de l’été, Lionel Hautier (DinOblogueur), Guillaume Asselin (préhistorien – Metz) et Boris Brasseur (géologue – université d’Amiens) ont passé quelques jours au laboratoire du Musée des Dinosaures. Leur mission : vider un des plâtres contenant le squelette d’Ampelosaurus qu’ils connaissent bien pour l’avoir eux même confectionné sur le terrain, il y a quelques années. Voici la sortie de l’humérus en image. Lire plus…

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Disons le tout de suite, on adore ce livre ! Pas seulement parce que nous aimons le trait des dessins, des croquis, parce qu’on y trouve une foultitude d’informations, une BD dont le héros Mimo nous entraîne dans la forêt charentaise il y a 130 millions d’années, mais aussi pour l’originalité du projet. Il s’agit là de présenter de façon exhaustive toute l’histoire de la découverte d’un gisement fossilifère, comme une monographie d’un nouveau genre, un rapport de fouilles extrêmement fouillé. Tout y est, de l’apparition du premier fossile à son classement dans les collections du musée, celui d’Angoulême, en passant par les fouilles et les problématiques qui s’offrent aux chercheurs. Lire plus…

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« A la façon dont il posait sa main sur un crâne de dinosaure, au regard bref qu’en passant il lançait sur un squelette de mammouth, à l’étonnante délicatesse de son corps massif évoluant dans ce magasin-musée de porcelaine éléphantesque, je compris que l’homme n’était pas qu’un savant. A l’entendre, à voir le geste de ses mains pétrissant l’air, il me semblait voir ce fantastique univers osseux s’envelopper de chair et s’animer. En réalité le professeur Ivan Antonovitch Efremov, directeur du laboratoire de paléontologie de l’Académie des Sciences de l’URSS, est un poèteLire plus…

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Les tout petits bras de Tyrannosaurus ont fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis 1905, lorsque le paléontologue américain Henry Fairfield Osborn fit connaître son existence au monde médusé : à quoi pouvaient bien servir ces moignons ? Ils sont bien trop courts pour approcher la nourriture de leur bouche, et peu commodes pour porter des coups mortels à une proie. Osborn, quand il décrivit Tyrannosaurus, pensait que les mâles les utilisaient comme des crochets pour s’accrocher aux femelles durant le coït. Certains commentateurs ont considéré la question comme parfaitement inutile : ça ne servait à rien, donc inutile d’en faire un fromage, et encore plus inutile de se creuser la tête pour chercher à quoi ça pouvait servir. L’explication la plus élégante est peut-être celle imaginée par le paléontologue britannique Barney Newman en 1970 : comme les tyrannosaures se couchaient sans doute parfois (et qui leur jetterait la pierre ? Ils avaient une vie bien fatigante), il fallait aussi qu’ils se relèvent, et pour cela leurs mini-bras leur auraient servi d’appuis, un peu comme des sprinters au démarrage. Mais l’étude la plus récente sur le sujet fait remarquer que, malgré leur taille réduite, les os des bras de Tyrannosaurus sont parcourus de crêtes saillantes pour l’insertion de muscles puissants, et que le monstre pouvait utiliser ses mains griffues pour retenir des proies pendant que l’énorme mâchoire les découpait en tranches. Lire plus…

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