Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour avril, 2018

De nos jours, les grands singes ont deux modes de locomotion : les humains se déplacent au sol droits dans leurs bottes et sont bipèdes ; les non humains sont arboricoles, bons grimpeurs, et quadrupèdes au sol. Comment se déplaçaient les ancêtres des uns et des autres ? Quel coût énergétique a la marche ? Se déplacer dans les arbres n’est-il pas au moins aussi économique ? Lire plus…

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L’étude des vestiges des mondes disparus conduit parfois les paléontologues à de singulières interrogations. C’est ainsi que quelques collègues nord-américains ont choisi d’élucider une mystérieuse tendance crétacée, celle des ankylosaures américains à se fossiliser sur le dos. Rappelons que les ankylosaures sont un grand groupe de dinosaures herbivores dont le dos est caparaçonné d’os dermiques, à l’instar des tatous d’aujourd’hui. En 1970 un vétéran de la collecte de dinosaures, Charles M. Sternberg (1885-1981), membre éminent d’une éminente lignée de chasseurs de dinosaures, avait observé que « presque tous » les squelettes d’ankylosaures collectés par ses soins étaient fossilisés sur le dos, alors que la plupart des dinosaures sont préservés sur le flanc ou sur le ventre. En Mongolie en revanche, les innombrables squelettes de Pinacosaurus, l’ankylosaure local, sont généralement fossilisés le ventre en bas, ce qui constitue à première vue une curieuse divergence. Lire plus…

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Un poisson de base, le poisson rouge de votre bocal ou le maquereau de votre assiette, est généralement pourvu de sept ou huit nageoires : cinq sont sur le ventre, une ou deux sur le dos et une, tout au bout du corps, qui lui sert de queue. Mais quelques chanceux en ont beaucoup plus comme les polyptères. Leur nom signifie, je vous le donne en mille, « celui aux nombreuses nageoires » car ces poissons portent sur le dos une longue série de petites nageoires piquantes. Malgré l’apparence originale de ces animaux, donc plutôt facile à reconnaître sous forme de fossiles, on ne connaît pas grand-chose de leur histoire évolutive. Considérés comme les plus primitifs des poissons vivants à nageoires rayonnées (c’est-à-dire les actinoptérygiens), on s’attendrait à trouver leurs fossiles dans des roches au moins trois fois plus âgées que celles qui contiennent leurs plus anciens fossiles. Mais voilà, rien à faire, la grand-mère des polyptères se terre. Enfin, c’était vrai jusqu’à une date récente car il semble bien que l’aïeule tant recherchée se planquait quelque part sous terre au cœur de l’Asie, la petite coquine. Elle aurait été aperçue dans des roches vieilles de 200 à 250 millions d’années, ce qui est tout de même plus respectable que les 100 petits millions d’années correspondant à l’âge du plus vieux fossile connu jusqu’ici. Lire plus…

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