Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour novembre, 2014

C’est en Éthiopie, dans l’Hadar, sur les rives de l’Awash, que furent débusqués en novembre 1974, voici donc quarante ans, les restes d’un hominidé de plus de 3 millions d’années. Les auteurs de cet exploit scientifique sont une équipe bigarrée, internationale aussi obstinée qu’enthousiaste de géologues et paléontologues et de leurs assistants. Surnommée Lucy, cette petite femme venue du fond des âges fera, comme la chanson, le tour du monde, et avec elle, la paléoanthropologie verra naître un nouveau paradigme. Lire plus…

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L’oeil de Michel : Deinocheirus

L’article de Jean Le Loeuff sur la découverte du corps de Deinocheirus (voir ici) inspire l’artiste.

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Antimanchot ? Ben voyons, le néologisme ne coûte pas cher sur le DinOblog soupirez-vous. Certes, c’est un tantinet limite comme substantif mais après tout ça ne gène personne que les physiciens nous saoulent avec de l’antimatière à longueur de temps. Et puis si vous n’êtes pas d’accord, dites-moi donc comment vous appelleriez une personne qui, suite à un accident, n’aurait conservé que ses bras ? Entendons-nous, quand j’écris « que ses bras », c’est vraiment que ses bras. Les jambes, le tronc et la tête ne sont plus là et on a donc l’exact contraire du manchot, d’où mon antimanchot. OK le pronostic vital du patient après un tel accident est très mauvais, je suis d’accord, mais souvenez-vous que ceci n’est pas un blog de chirurgie extrême mais un blog de paléontologie où la survie du patient n’a pas à être prise en compte sérieusement. Donc vous pouvez admettre avec moi, en attendant que le Petit Larousse nous emboîte le pas, qu’un antimanchot fossile est un organisme dont on ne connaît que les bras. Et le plus célèbre antimanchot de la paléontologie jusqu’à ce lumineux automne 2014, c’était Deinocheirus. Lire plus…

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Depuis que je suis gamin, j’entends dire que les mammifères mésozoïques ont vécu dans l’ombre des dinosaures. C’est vrai que les dinosaures sont généralement du genre balèze mais, ma bonne dame, imaginez un peu la taille de l’ombre d’un dinosaure ! Au petit matin, elle était certainement suffisamment grande pour pouvoir abriter toute une ménagerie de bêtes à poils. Qu’on ait pu y faire tenir tout le zoo de Vincennes ou non, ce qui est sûr en revanche c’est que pas mal d’idées reçues se sont logées dans ces zones d’ombre dinosauriennes … Alors, les mammifères mésozoïques ont-ils jamais vu la couleur du jour ou bien ont-ils été condamnés à un long séjour à l’ombre des sauriens ? Deux récentes études ont permis à ces mammifères de seconde zone (ou devrais-je dire de seconde aire) de sortir de l’ombre des terribles lézards.

Dans l’ombre de dinosaures. Copyright GraphicMaster

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Avec « Le zizi » de Pierre Perret on apprend (ou pas) que chez le mâle de l’espèce humaine cet organe peut être joufflu, ridé ou même pelé. Mais comment est-il chez les autres bêtes? Contentons-nous ici d’examiner la situation chez quelques vertébrés et évitons de mentionner le dard d’amour de certains escargots, qui pénètre le corps de la/le partenaire vraiment n’importe où, le pénis du cirripède, qui peut mesurer jusqu’à 8 fois la longueur de son corps, et encore moins le pseudo pénis de l’argonaute (en fait un spermatophore), qui se détache du corps pour rejoindre l’être aimé. Parmi les vertébrés, donc, on trouve chez les mammifères une situation assez semblable à la nôtre : le zizi est de taille variable mais plutôt simple, c’est-à-dire impaire, et généralement renforcé par un os (mais pas chez les humains). Chez les lézards et les serpents le pénis est souvent double, on parle alors d’hémipénis, et il s’orne de crochets divers qui renforcent la cohésion des couples. Chez les dinosaures, on ne peut que spéculer puisque que se sont débandées les preuves de l’existence d’un os pénien chez les sauropodes. Pourtant, lorsque qu’on sait que certains canards sont porteurs d’un pénis spiralé parfois gigantesque, on aime imaginer T. rex affublé d’un membre puissant et tirebouchonné. Lire plus…

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