Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour juin, 2015

Voici le programme définitif des Rencontres du Dinoblog première édition :

Samedi 4

10h30 à 13h : enregistrement des participants

10h30 à 12h30 : visite libre du musée

13h15 : ouverture des Rencontres du Dinoblog première édition

13h30 : La rencontre avec Néandertal dans une grotte de Rocamadour par Priscilla Bayle

14h10 : A l’ambre des dinosaures par Vincent Girard

14h50 : Discussion autour des doigts du diable avec Dominique Delpiroux

15h30 : Histoires d’hommes, de dauphins, cachalots et autres baleines : plongée dans l’évolution des Cétacés par Jean Louis Hartenberger

16h10 : Pause

16h20 : Un coup de pied aux cultes : les voies des dinosaures sont-elles impénétrables ? par Jean Le Loeuff

16h00 : Faut-il tuer les fossiles vivants ? par Lionel Cavin

17h40 : Travail d’un plasticien en paléontologie par Michel Fontaine

18h20 : Sur l’éloge de la paresse, une histoire naturelle des paresseux par Lionel Hautier

19h30 – 20h30 : Vente aux enchères arrosée de sa Blanquette de Limoux et sa farandole d’amuse-gueules dans la Halle aux Dinosaures du Monde.

21h – 23 h : Le cassoulet des rencontres dans le jardin du musée.

La vente aux enchères (publications et objets dinosauriens – mises à prix inférieures à 5 €) est organisée au profit de l’association Dinosauria. Si vous possédez un objet dinosaurien que vous ne voulez pas jeter mais dont vous rêvez de vous débarrasser au profit d’une bonne cause, amenez le nous !

Dimanche 5 :

8h30 : départ pour une journée sur la tombe d’Ampelosaurus atacis. Les fouilles dureront jusqu’à ce que fossile soit découvert avec une pause pique nique. Elles seront encadrées par les paléontologues qui ont œuvré à la découverte et à la sortie du squelette complet d’Eva. N’oubliez pas votre crème solaire, un chapeau et des gants (genre gants de jardinage), pour vous protéger de quelques inévitables ampoules…

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Voici un bien curieux animal qui nous vient tout droit du Chili et du Jurassique supérieur. Du Chili et du Jurassique : oui, notre rédactrice en chef s’est pris de passion pour le zeugma, alors on fait ce qu’on peut. Chilesaurus, dont l’étymologie ne nécessite pas, je pense, une longue analyse, fait partie du groupe des théropodes. Il est plus précisément ce que les paléontologues appellent un Tétanoure basal, ce qui peut, en revanche, mériter quelques explications. Les Tétanoures sont le grand groupe de dinosaures qui comprend Allosaurus, Megalosaurus, Tyrannosaurus et la plupart des théropodes populaires (« raptors », ornithomimosaures, oiseaux, spinosaures, etc.). N’en font pas partie les théropodes primitifs du Trias, les Coelophysidae et le grand groupe des cératosaures qui, outre Ceratosaurus, englobe la famille des Abelisauridae, les grands carnivores crétacés des continents du sud et d’Europe. Bref si vous avez suivi, Chilesaurus est un lointain grand-oncle de Megalosaurus et Spinosaurus… C’est cool mais cela valait-il un billet de DinOblog ?

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Vous en avez toujours pas marre des dinosaures ?

A la télé, à la radio, dans la presse, sur la toile, ils sont partout et nous, ça nous réjouit. Allez écouter France Inter, l’émission les Savanturiers du samedi 13 juin, le paléontologue Ronan Allain raconte pendant une heure son métier de paléontologue, c’est vachement bien et c’est ici

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Depuis quand les cachalots ont le melon ?

Si le capitaine Achab poursuit Moby Dick dans le célèbre roman d’Herman Melville,  c’est pour ravir à ce cachalot de légende son melon, ou plus exactement ce qu’il renferme : le spermaceti, l’ambre blanc. Au total, ce sont plusieurs dizaines de barils de graisses extraites de la tête du géant des mers dont le capitaine et son équipage espèrent tirer profit. Car pour acquérir ces huiles essentielles et concocter des onguents aussi miraculeux qu’hors de prix, tous les pharmaciens et chimistes d’alors sont  prêts à se ruiner.

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Voilà, Jurassic World est sorti et il faut donc écrire un billet sur ce film sur lequel j’ai si peu de choses à dire… Mais que n’ont-ils emplumé ces damnés dinos ?

Quand Jurassic Park sortit en 1993, ce fut un événement mondial habilement orchestré par les communicants, mais aussi une révolution dans l’imagerie paléontologique. Bien sûr les images de synthèse nous offraient enfin des dinos réalistes, même si toutes proportions gardées elles nous époustouflèrent tout autant que les dinos filmés en image par image fascinèrent nos grands-parents quand Le Monde Perdu fut projeté en 1925. Plus que le réalisme de la technique, ce sont les types de dinosaures choisis par Spielberg qui bousculèrent les conventions : un tyrannosaure à la colonne vertébrale horizontale déboulant à la vitesse d’une voiture, bien loin des reconstitutions de l’animal à la queue traînant par terre qui figure dans tous les livres d’avant Jurassic Park. Cette nouvelle image de dinosaures dynamiques et intelligents, à la queue se balançant bien au-dessus du sol avait été élaborée dans les années 70 par les paléontologues, mais c’est largement le film qui l’a fait connaître au grand public. C’est sans doute pour ça que la gent paléontologique attendait beaucoup de Jurassic World, que cette suite de Jurassic Park devienne à son tour le vecteur de la diffusion vers un très large public des nouveautés qui se sont accumulées depuis 25 ans, et dont on vous entretient régulièrement sur ce blog. Et notamment de la plus visible de ces nouveautés : les dinosaures à plumes. Lire plus…

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