Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour février, 2013

Après des mois de fouilles, des années de préparation quel bilan scientifique peut-on tirer du site de Phu Nam Jun ? Faisons un petit survol rapide. En 2003, une nouvelle espèce est nommée sur la base des fragments conservés au Wat Buddhabutr, Lepidotes buddhabutrensis (désolé pour ce nom difficile à prononcer, mais on ne choisit pas les sites de fouilles pour leur facilité de prononciation toponymique). Cette espèce est rapprochée d’un groupe de poissons abondant au Mésozoïque, les sémionotiformes, et placée dans le genre Lepidotes. Mais en 2003 ce genre est qualifié de « poubelle » car on sait qu’il regroupe artificiellement des espèces qui n’ont rien à voir entre elles, et l’on s’attend à ce que notre poisson thaïlandais en soit extrait un jour. Lire plus…

Facebook Twitter Email

Il y a une vingtaine d’années, sur une petite colline du Nord-Est de la Thaïlande nommée Phu Nam Jun, ou « la colline de la source », des villageois découvrirent des petites pierres scintillantes. En grattant la surface du sol des fragments plus grands apparurent et révélèrent la vrai nature des objets : il s’agissait de morceaux de poissons fossilisés couverts d’écailles émaillées. Un bien joli début d’histoire pour une découverte paléontologique ! Mais, malheureusement, la suite est plus triste. Lire plus…

Facebook Twitter Email

Ce mercredi 20 février a lieu à la Société géologique de France une session en l’honneur du paléontologue Jean-Claude Rage, grand spécialiste des serpents, lézards et amphibiens fossiles. Le DinOblog célèbre cet événement par ce billet, inspiré d’un article paru dans le Bulletin de la Société géologique en l’honneur de Jean-Claude.

Alors qu’un minuscule objet extra-terrestre vient de rater quelques milliers de Russes, retour sur celui qui ne rata pas les dinosaures (on trouvera ici un digest des événements) il y a 66 millions d’années. La question du jour n’est pas d’épiloguer sur les mécanismes de l’extinction mais d’essayer de déterminer combien d’espèces de dinosaures ont alors disparu, une question plus compliquée qu’on ne pourrait le croire. Lire plus…

Facebook Twitter Email

J’avais évoqué dans un récent billet (ici) les surprenants courts-circuits dans le cerveau de quelques historiens de l’art, provoqués par la vision d’une peinture de plésiosaures. Aujourd’hui  ce sont de petits cafouillages dans la description littéraire de ces animaux qui sont au programme. Les plésiosaures littéraires, nous allons le voir, ont souffert tout autant que leurs homologues peints, lesquels rappelons-le furent qualifiés d’ichtyosaures, de Diplodocus, voire de « pauvres monstres de l’ère Secondaire que nous avons bien de la peine à prendre au sérieux » (la référence est ici aussi) … Un vrai carnage zoologique ! Lire plus…

Facebook Twitter Email

Des idées préconçues se rencontrent dans le domaine de la paléontologie comme ailleurs. Parmi ces préjugés, l’un veut qu’au Mésozoïque les dinosaures étaient tellement gros que les mammifères, petits et discrets, ne pouvaient vivre que dans leur ombre. Un double démenti a été apporté il y a quelques années avec une découverte dans les sédiments du Crétacé inférieur du Liaoning, dans le nord-est de la Chine. On y a trouvé d’une part un tout petit dinosaure, Microraptor, dont la taille n’atteignait pas un mètre et d’autre part un assez gros mammifère, Repenomamus, qui lui dépassait à peine le mètre. Certes, cette inversion des tailles entre nains et géants ne concerne que quelques exceptions mais elle indique que quelquefois des dinosaures se tenaient dans l’ombre des mammifères (voire à l’intérieur des mammifères comme l’attestent des ossements de Psittacosaurus découverts dans l’estomac d’un Repenomamus.) Lire plus…

Facebook Twitter Email