Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour novembre, 2012

Le premier texte de vulgarisation paléontologique, Paris avant les hommes est donc un dialogue assez classique entre le candide Pierre Boitard et le démoniaque Asmodée qui détient la connaissance et lui fait la leçon. Ce parti-pris permet à Boitard de mettre son grain de sel dans quelques controverses du moment. Au sujet des fameuses empreintes fossiles nommées Chirotherium et dont l’origine était vigoureusement débattue, il s’en sort par une pirouette :

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Dans un intéressant ouvrage consacré aux représentations de la paléontologie au XIXe siècle, Ralph O’Connor note que les premiers ouvrages de vulgarisation furent essentiellement textuels, dépourvus d’illustrations, et notamment de reconstitutions d’animaux disparus, lesquelles apparaissent en abondance dans la seconde moitié du siècle. Nous évoquerons ici l’exception qui confirme la règle car s’il y eut en la matière un précurseur affirmé, ce fut certainement le naturaliste français Pierre Boitard, et ceci dès les années 1830, même si l’antériorité de ses œuvres a échappé à la perspicacité de nombreux chercheurs en raison d’une réédition posthume. Pourquoi cet oubli de cette œuvre majeure ? Parce que Paris avant les hommes, paru dès 1836 dans une revue, n’a été publié en volume que 25 ans plus tard, en 1861, deux ans après la mort de Boitard (une édition d’ailleurs largement révisée). Nous nous attacherons donc ici à rendre à Pierre Boitard sa place dans l’histoire de la vulgarisation paléontologique : la première, tout simplement… Lire plus…

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Dans la déferlante d’ouvrages parus en 2009 pour célébrer le bicentenaire de Charles Darwin (1809-1882) et le cent-cinquantième anniversaire de la publication de L’Origine des espèces se niche une petite perle parue chez l’éditeur suisse Georg, Darwin et les fossiles : histoire d’une réconciliation, par le paléontologue helvète Lionel Cavin (par ailleurs pilier de ce dinoblog). Mûri durant de studieuses vacances à Bex, riante commune du canton de Vaud, cet ouvrage original, reposant sur une lecture quasi-exhaustive de l’œuvre du grand savant anglais, est né d’une contradiction du Grand Charles. En 1837, Darwin écrivait que la découverte de mammifères fossiles en Amérique du Sud était «l’un des deux faits à l’origine de toutes mes vues » sur l’évolution des espèces (le premier de ces deux faits étant l’observation de la faune des Galapagos). Or, dans L’Origine des espèces, en 1859, il reconnaît que les fossiles sont le talon d’Achille de sa théorie, «l’objection la plus sérieuse qu’on puisse lui opposer ». Lire plus…

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Les alertes mails n’ont pas fonctionné pour la parution de nos derniers billets dont vous trouverez les titres ci-dessous. Normalement, le problème est résolu !

 

Un éléphant ça trompe énormément ou les limites de la paléontologie (13 novembre)

Sauvons les « diplodocus » de la Faculté de Pharmacie (5 novembre)

L’Histoire des Dinosaures de Ronan Allain (8 novembre)

Chroniques de morts amoncelées (31 octobre)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un bébé éléphant qui suit sa maman en la tenant par la queue avec sa petite trompe : trop mignon ! Si l’on en croit une équipe internationale de chercheurs cette scène n’est pas nouvelle, et cet émouvant spectacle durerait même depuis 7 millions d’années. Enfin, à quelques détails près : ce n’était pas un troupeau d’éléphants d’Afrique (Loxodonta africana), ni une horde de leurs cousins d’Asie (Elephas maximus), mais probablement d’aimables Stegotetrabelodon syrticus dont les empreintes de pas fossilisées ont été découvertes à Mleisa aux Emirats Arabes Unis. Lire plus…

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