Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour mars, 2013

A la poursuite du Hyimché

Si André Tournouër est un peu oublié des paléontologues, il l’est semble-t-il un peu moins des cryptozoologues. Il est vrai qu’il eut le privilège rare, vers 1900, d’observer une créature inconnue dans une rivière de Patagonie, et même de tenter (sans succès, comme toujours dans ces cas-là) de l’abattre…Et il ne s’agit pas de n’importe quelle « bête ignorée », pour reprendre l’expression de Bernard Heuvelmans, c’est l’ «animal mystérieux de la Patagonie», qui, en ce début du vingtième siècle, fait couler beaucoup d’encre. Lire plus…

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Qui dans le milieu paléontologique se souvient d’André Tournouër (1871-1929) ? Peu de gens sans doute en dehors des spécialistes des mammifères tertiaires d’Amérique du Sud. Il faut dire que le Muséum National d’Histoire Naturelle, à Paris, regorge de spécimens récoltés par lui lors de plusieurs expéditions en Patagonie, à partir de 1898. Il faut dire aussi que Tournouër ne fit jamais de la paléontologie sa profession, ce fut plutôt un violon d’Ingres pour un homme qui apparemment n’avait pas besoin de travailler pour vivre (telles que nous les révèlent les listes des membres de la Société géologique de France, ses adresses successives à Paris, du 7e au 16e arrondissement, sont une promenade à travers les « beaux quartiers », comme on disait). Lire plus…

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Larry Martin, In Memoriam

La paléontologie américaine vient de perdre un de ses grands noms. Larry Martin est décédé le 9 Mars 2013 à l’âge de 69 ans. Professeur et conservateur des collections paléontologiques à l’Université du Kansas à Lawrence, il est s’intéressé au cours de sa carrière à divers groupes de vertébrés fossiles, y compris les mammifères cénozoïques (notamment les félins) et les reptiles marins crétacés. Mais c’est sans doute en tant que spécialiste des oiseaux fossiles qu’il était le plus connu. Lire plus…

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S’il y a belle lurette que je ne compte plus sur la religion pour qu’elle s’occupe de mon âme, il faut bien reconnaître que son influence sur notre culture n’est pas complètement négligeable notamment dans le domaine de la peinture. Alors, après avoir assisté aux aventures d’un moine (bouddhiste), aux prises avec une mare à poissons fossilisés sur une colline de Thaïlande (ici), découvrons les aventures picturales du Christ (juif au moment des faits) impliqué dans une histoire de poissons fossiles sur une montagne près du Lac Léman. L’histoire remonte à 1444, une période où les peintres occidentaux, très attachés à représenter des scènes bibliques, n’avaient pas encore pris l’habitude de reproduire des paysages réels. Ils préféraient alors les symboles et les montagnes, par exemple, étaient représentées comme de simples tas de cailloux sans grande ressemblance avec nos fiers sommets. Un homme se distancia de cette tradition en représentant une scène biblique, pas très originale, mais cette fois-ci plantée dans un décor copié directement sur la réalité. Il s’agit de la fameuse Pêche miraculeuse de Konrad Witz, l’un des quatre volets du Retable de Saint Pierre. Cette œuvre, conservée au Musée d’Art et d’Histoire de Genève, a pris une place capitale dans l’histoire de l’art occidental et vous la retrouverez figurée dans tous les bons ouvrages généraux traitant de cette noble discipline. Lire plus…

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Les amateurs connaissent Dominique Delpiroux, ci-devant journaliste à la Dépêche du Midi, et auteur à ses heures de quelques polars assez noirs chez l’Ecailler du Sud. Ses lecteurs assidus auront probablement remarqué chez lui une propension marquée à la métaphore dinosaurienne (ainsi lorsque son héroïne Camille, capitaine de police d’un mètre quatre-vingt-douze, « imite le regard du brontosaure, celui qui allie un clignement de paupière à un long mouvement plongeant des vertèbres du cou » dans Légionnaire Victor). C’est que notre auteur adore les dinosaures : il est d’ailleurs le biographe officiel d’Eva, titanosaure de l’Aude.

Mais ici, foin de la métaphore, enfin si un peu quand même… Cette fois Delpiroux se jette à corps perdu dans des histoires de dinosaures, de chercheurs de dinosaures, avec l’Opus Dei pas loin : la vraie raison de la démission de Benoît XVI ne serait-elle pas dans ces pages ? Et c’est du lourd, du Da Vinci Code version cassoulet toulousain, un roman polyphonique où l’on saute des années 2000 au Maastrichtien supérieur au détour d’une page, en passant par les exploits des deux curés les plus célèbres du Sud-Ouest : l’érudit chanoine Pouech (que ceux qui ne le connaissent pas lèvent la main) et le sulfureux curé Saunière de Rennes-le-Château, dont Delpiroux nous révèle quelques nouvelles turpitudes ainsi que les secrets de la fortune. Lire plus…

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