Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Catégorie : Paléoichnologie

Vous avez peut-être remarqué, sagaces lecteurs, que j’ai un petit faible pour les sujets un tantinet scatologiques… Il a d’ailleurs déjà été question sur ce blog, à plusieurs reprises, de coprolithes, c’est-à-dire de caca fossilisé, mais le sujet des micturalithes fut à peine esquissé (ici, si vous avez la flemme d’y aller je rappelle que les micturalithes sont les traces fossiles résultant de l’interaction de l’urine liquide et du substrat : en urinant sur du sable, nous créons une dépression qui, si elle se fossilise, deviendra un micturalithe ; oui, c’est beau comme l’antique). Lire plus…

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C’est en 1998, nous dit-on, que le monde émerveillé a découvert l’existence de ces dinosaures à plumes qui ont conduit nombre d’illustrations antérieures au cimetière des vieilles images paléontologiques. Cette année-là en effet le journal Nature publia coup sur coup la description de trois petits théropodes chinois revêtus de protoplumes (Sinosauropteryx, Caudipteryx et Protarchaeopteryx) découverts dans les gisements crétacés du Liaoning. Ce fut le début d’une avalanche de dinosaures emplumés dont on ne voit pas la fin (on en a causé ici par exemple). Et 1998 est donc une sorte d’année 0 de la plume dinosaurienne. Lire plus…

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Des images de dinosaures avec la queue qui traîne par terre nous encombrent le cerveau, mais les lecteurs fidèles du DinOblog savent bien que ces représentations archaïques ne sont que billevesées et coquecigrues : voilà bien longtemps que les paléontologues ont renvoyé ces vieilleries aux oubliettes de la science ! Avec notamment un argument massue, de ceux qui ratatinent d’un coup l’adversité : on connaît des milliers de pistes de dinosaures fossilisées sans la moindre trace d’une grosse queue traînant au milieu des empreintes de pas. Et donc les dinosaures se baladaient en tenant leur appendice caudal bien au-dessus du sol. Et toc ! Lire plus…

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Un bébé éléphant qui suit sa maman en la tenant par la queue avec sa petite trompe : trop mignon ! Si l’on en croit une équipe internationale de chercheurs cette scène n’est pas nouvelle, et cet émouvant spectacle durerait même depuis 7 millions d’années. Enfin, à quelques détails près : ce n’était pas un troupeau d’éléphants d’Afrique (Loxodonta africana), ni une horde de leurs cousins d’Asie (Elephas maximus), mais probablement d’aimables Stegotetrabelodon syrticus dont les empreintes de pas fossilisées ont été découvertes à Mleisa aux Emirats Arabes Unis. Lire plus…

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Les coprolithes de vertébrés sont des fossiles assez peu étudiés, bien qu’identifiés par William Buckland dès 1829 dans un célèbre article. On a aussi oublié depuis longtemps qu’ils furent très recherchés pour leur teneur en phosphate et utilisés pendant des décennies comme fertilisants agricoles, mais ces considérations nous éloignent de notre billet du jour, consacré à un usage radicalement différent de ces paléocrottes. Les coprolithes sont en effet des excréments fossilisés, ou parfois le contenu fossilisé de l’intestin d’un animal (on parle alors de cololithe, la nuance étant que l’objet n’a pas dans ce cas été excrété du vivant de l’animal). En fonction de leur morphologie, on peut parfois rapporter ces fossiles à un groupe d’animaux ; c’est ainsi que les coprolithes spiralés sont produits par les heureux possesseurs d’une valvule spirale dans l’intestin qui moule si joliment leurs fèces, c’est-à-dire les requins et certains autres poissons. Lire plus…

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