Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour octobre, 2012

Nous vous avons déjà entretenus (ici et ici) des divertissantes aventures d’un squelette de tarbosaure mongol illégalement importé aux Etats-Unis et saisi par le FBI après sa mise aux enchères. Aux dernières nouvelles les agents du Homeland Security Investigations (HSI) ont découvert que le vendeur n’en était pas à son coup d’essai et l’ont coffré mercredi dernier pour « importation illégale de dinosaures ». La liste de ses ventes sonne en effet comme autant d’entorses à diverses législations : Saurolophus (Mongolie), Microraptor (Chine), Gallimimus, Oviraptor (Mongolie), etc. Lire plus…

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(la première partie est ici)

Milon, nous apprend son biographe Yves Rannou, s’était opposé en tant que doyen de la Faculté des Sciences aux tentatives de l’occupant d’organiser des cours ou des conférences à l’Université, dans un but évident de propagande. « Une seule fois il accepta de faire une exception à la règle du refus, en donnant une conférence [...] dans le cadre des conférences universitaires de Bretagne. C’était le 13 février 1944, le conférencier portait une cravate tricolore, et l’une des conclusions de son propos subtilement provocateur fut une citation du célèbre Chanteclerc d’Edmond Rostand : C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière.» Ce qui s’appelle assumer ses opinions… Lire plus…

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L’étonnante histoire qui suit est largement et injustement méconnue. Si c’était un film, ce serait quelque part entre OSS 117 et Le Jour le plus long, ou comment, en pleine occupation allemande, un homme allait produire l’œuvre la plus monumentale de l’art paléontologique en France sous la conduite de l’un des chefs de la Résistance, et avec l’argent du gouvernement de Vichy… Lire plus…

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Dans un post récent du DinOblog intitulé « Guerre des os à la Plata », Eric Buffetaut nous relate une histoire de rivalité acharnée entre deux paléontologues argentins de la fin du 19ème siècle, Francisco Pascasio Moreno et Florentino Ameghino, lors de leur exploration des richesses paléontologiques du pays. Parmi celles-ci, il y a notamment un oiseau géant, Phorusrhacos, dont le premier fragment découvert, une mandibule, a été attribué par Ameghino à un mammifère édenté. Ameghino était un paléontologue pressé et ses préconceptions, semble-t-il, le guidaient un peu trop souvent dans son travail. A ce travers s’en ajoutait un autre, encore répandu chez certains collègues, qui se compare aux forces fondamentales régissant la nature. Il consiste à considérer l’importance d’une découverte paléontologique comme étant inversement proportionnelle au carré de la distance phylogénétique qui sépare ladite découverte de l’espèce humaine. Ainsi, selon cette sorte de loi, une force agit sur l’idée qu’on se fait d’un fossile – une mandibule par exemple – et attire l’identification vers le pôle humain, un mammifère plutôt qu’un oiseau dans le cas de l’identification de Phorusrhacos par Ameghino. Cette force s’accroit fortement lorsqu’on manipule des fossiles de primates, et de véritables trous noirs se forment lorsque l’origine de l’homme est abordée (on en aurait observé dans certains instituts traitant de paléontologie humaine). Voici un exemple des conséquences de cette force décrit récemment dans la revue Neotropical Ichthyology par Sergio Bogan et ses collaborateurs. Lire plus…

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Au cœur de l’été, Lionel Hautier (DinOblogueur), Guillaume Asselin (préhistorien – Metz) et Boris Brasseur (géologue – université d’Amiens) ont passé quelques jours au laboratoire du Musée des Dinosaures. Leur mission : vider un des plâtres contenant le squelette d’Ampelosaurus qu’ils connaissent bien pour l’avoir eux même confectionné sur le terrain, il y a quelques années. Voici la sortie de l’humérus en image. Lire plus…

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