Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Articles taggés ‘primate’

Un précoce singe en marche

La Bavière berceau de la bipédie avant celle de la bière ? Pourquoi pas nous disent les fossiles de Danuvius guggenmosi vieux de 11,62 millions d’années découverts à Hammerschmiede. Les mâchoires évoquent les Dryopithèques et autres grands singes du Vallésien d’Europe. Pour le corps, ce vieux primate au vaste poitrail qui vivait près du Danube avait des vertèbres lombaires pourvues d’épines allongées, des mains et poignets solides, des hanches, jambes et genoux qui permettaient la station debout. Au final il pouvait se déplacer avec autant d’aisance par bipédie à terre que par brachiation dans les arbres (1).Est-il l’ancêtre commun des grands singes et des hommes que tous les primatologues souhaitent un jour découvrir  ? Affaire à suivre mon cher Dr. Watson… Mais sous quels cieux  ? En Europe  ? En Asie  ? En Afrique  ? Lire plus…

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Depuis quinze ou vingt ans en çà, au travers du désert tchadien, le géographe Alain Beauvilain et ses guides trébuchèrent : un tas d’os à leurs pieds les avait entravés. Abattus mais l’esprit et l’œil pointus, la fine équipe d’explorateurs immortalisa l’obstacle par de nombreuses photos et notes : un talus sableux encombré d’os noircis par le temps. Ici un crâne simiesque, là une cuisse tout autant, de ci de là des os, mâchoires et dents éparpillés et dans l’instant innommables. Le tout fut recueilli avec grand soin, archivé, étiqueté, emballé au mieux et emporté (température ambiante lors de la récolte : 55°C). Lire plus…

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N’en déplaise à Jean-Jacques Rousseau, dans l’état de nature qui les vit naître, nos ancêtres n’avaient rien de paisibles locataires d’un Eden luxuriant : ils occupaient le plus clair de leur temps à se taper dessus, usant avant tout de leurs poings et visant la face de l’adversaire. Pour preuve, la robustesse de l’ossature faciale des australopithèques et autres préhominiens : arcades orbitales surdimensionnées, pommettes renforcées, mâchoires épaissies, sans oublier les lourdes phalanges de leurs pognes destinées plus à porter à poing fermé des coups que de cueillir fleurettes pour leurs amours. Bien sûr seuls les mâles se cognaient. Les femelles étaient plus paisibles, essentiellement occupées à élever la progéniture. Évitant d’élever la voix et le poing, elles restaient cantonnées au fond de la caverne, ou de la hutte, avec la marmaille. Lire plus…

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Un fossile de la taille d’une souris fait trembler la base des branches de l’arbre phylogénétique des primates et apporte des informations cruciales sur l’origine du groupe.

Reconstitution d’Archicebus. Copyright X. Ni.

Reconstitution d’Archicebus. Copyright X. Ni.

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