Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Catégorie : Analyse de livre

 

« Maman, c’est quoi un Tyrannosaure ? » Voici une question qui nous apparaît bien peu familière tellement la terreur du Crétacé semble ancrée dans l’imaginaire collectif. Pourquoi un tel engouement autour de ce « terrible lézard » ? Comment, en moins d’un siècle, le pompeux Tyrannosaurus rex est-il devenu cette bête de scène mieux connue sous le nom de T. rex (prononcer « Tea rex » en version anglaise) ? Jean Le Loeuff se propose de revenir sur les origines du mythe dans son ouvrage intitulé « T. rex – Tyrannosaurus et les mondes perdus ». Bien plus encore que la bête elle-même, la sortie d’un énième ouvrage relatant les exploits du dino préféré de nos chères têtes blondes s’annonçait comme terrifiante. Mais l’auteur a réussi un pari risqué, celui de parler sérieusement de paléontologie sans se prendre au sérieux. Lire plus…

Facebook Twitter Email

Ce mois-ci l’excellente revue Pour la Science évoquait l’Antarctique, « Terre promise » de la paléontologie. Ce vœu est plus que confirmé, au premier comme au second degré, dans un roman d’anticipation de Martial Caroff, géologue à l’Université de Brest

Le dégel de l’Antarctique n’étant finalement qu’une question de temps, de nouveaux terrains de jeu s’ouvriront bientôt pour les paléontologues : et pourquoi pas des découvertes vraiment étonnantes ? C’est ce qui arrive en 2037 à un paléontologue israélien (car entretemps Israël a échangé ses territoires occupés contre quelques arpents d’Antarctique) quelque part au nord du continent (bon évidemment le nord c’est peu partout là-bas). Un étrange fossile de marsupial dont le crâne a la même capacité cérébrale que celui des primates contemporains est découvert dans l’Eocène, au temps d’avant le refroidissement. Lire plus…

Facebook Twitter Email

160 pages d’histoire de la paléontologie en français, ça ne vous tombe pas tous les jours entre les mains ! On ne peut que féliciter l’éditeur de Louviers, Ysec, de cette initiative. Quant à l’auteur il y a longtemps déjà qu’on ne le présente plus. Mais pour ceux qui ignoreraient ce détail de sa biographie, soulignons qu’il est Normand et qu’au milieu d’une très abondante production scientifique, il a décrit de nombreux restes de dinosaures de Normandie au cours des dernières décennies. Car le dinosaure peut être normand, c’est même l’une des régions de France où depuis plus deux siècles on exhume régulièrement des ossements de ces grosses bêtes. Georges Cuvier lui-même a décrit des vertèbres de dinosaure carnivore d’Honfleur à l’aube du XIXe siècle, pensant avoir affaire à un gigantesque crocodile. Le grand spécialiste américain des dinosaures Othniel Charles Marsh se déplacera en personne en 1897 pour examiner les ossements conservés à Caen et au Havre : il y reconnaît quelques ossements de sauropodes. Un peu plus tard, en 1911, c’est cette fois le célèbre paléontologue austro-hongrois Nopcsa Ferenc qui décrit le squelette d’un stégosaure découvert par le géologue Emile Savalle à Octeville. Les découvertes s’accumulent pendant 150 ans sous la houlette de quelques savants normands comme Jacques-Amand et Eugène Eudes-Deslongchamps ou Alexandre Bigot. Manque de bol, en 1944, les bombardements alliés vont raser l’Université de Caen et le Muséum du Havre : en miettes le stégosaure d’Octeville, le mégalosaure de Sainte-Adresse ou le mystérieux iguanodon de Bléville… Lire plus…

Facebook Twitter Email

 

Depuis près de 200 ans le nom de Mary Anning résonne au pied des falaises de Lyme Regis dans le sud de l’Angleterre où elle découvrit le premier squelette complet d’ichthyosaure, à un âge où les jeunes filles préfèrent encore jouer à la poupée. Dans son roman, Prodigieuses créatures, l’américaine Tracy Chevalier, auteur du best seller La jeune fille à la perle, nous entraîne sur les traces de cette jeune passionnée de paléontologie qui partage ici le premier rôle avec Elisabeth Philpot. Lire plus…

Facebook Twitter Email

Les dinosaures sont entrés depuis bien longtemps en littérature, notamment dans les « romans de mondes perdus » qui fleurirent à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Nous aurons l’occasion de revenir sur leurs premiers pas dans la fiction mais en attendant, il est l’heure de tirer d’un injuste oubli un roman du canadien James De Mille [1833-1880]. Paru de manière posthume en 1888 c’est l’un des tout premiers romans de monde perdu mettant en scène des dinosaures. Lire plus…

Facebook Twitter Email