Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour avril, 2013

A quelque chose malheur est bon. Profitez donc de ce début de printemps pluvieux pour découvrir le Musée des Dinosaures ou pour les plus chanceux qui le connaitraient déjà pour venir profiter des toutes dernières installations.

En effet il y a tout juste un an Georges arrivait au musée. Georges, c’est un Tyrannosaurus rex. Pour être plus précise, c’est une tête de T. rex. Elle a été réalisée et offerte au musée par le journaliste et artiste anglais Nick Allen. Nick n’en est pas à son coup d’essai en matière de sculpture dinosaurienne. Alors qu’il était correspondant à Moscou, il occupait déjà son temps libre à redonner corps à une Tyrannosaurette baptisée Marusya et exposée au Darwin Muséum de la capitale russe.

Georges, lui, est né dans le petit, tout petit studio parisien de Nick. Avec sa tête de 1,50 mètre de long, autant dire que Georges occupait plus de 50 % de l’espace vital de son créateur. Nick a donc vécu votre rêve à tous : un vrai tête à tête avec T. rex pendant de longs mois, avant qu’il ne rejoigne Espéraza. Lire plus…

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« Les animaux sont comme des bêtes. D’où leur nom. Ne possédant pas d’intelligence supérieure, ils passent leur temps à faire des bulles ou à jouer dans l’herbe au lieu d’aller au bureau. Ils mangent n’importe quoi, très souvent par terre. Ils se reproduisent dans les clairières, parfois même place de l’Église, avec des zézettes et des foufounettes. »

C’est drôle, mais cette citation de Pierre Desproges me revient en tête tous les ans à la même époque, au moment où les pigeons commencent à parader devant nos pieds entre deux miettes de pain goulûment avalées. « C’est le printemps ! » aurait rétorqué le boucher de Pierre. La semaine dernière encore, assis sur un banc avec un ami, je m’amusais du comportement facétieux de certains pigeons mâles qui, toute gorge déployée, tentaient de s‘attirer les faveurs d’une femelle. C’était sans compter sur le dédain légendaire des pigeonnes qui à lui seul était capable de transformer les plus téméraires tentatives d’approche en une ouverture de Jean-Claude Dusse, la plupart d‘entre elles se terminant par un échec cuicuisant qu’une nouvelle miette de pain devait faire oublier très rapidement. A en croire une célèbre chanson de Renaud, ces pigeons idiots mériteraient qu’on leur file des coups d’ pieds pour de faux. Pourtant, si la parade du pigeon apparaît bien souvent vaine et incongrue, que pourraient bien penser ces chers columbinés de certaines de nos parades, ou plus spécifiquement ici, de celles de nos ancêtres. Lire plus…

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L’on fait parfois sur un chantier de fouilles des découvertes extrêmement délicates à identifier : non parce que ce sont des os appartenant à une nouvelle espèce, mais parce qu’on n’arrive pas à déterminer de quel os il s’agit ! Et l’anatomie comparée alors, vous demanderez-vous avec raison ? Moui, certes, mais il y a des fois, ça ne le fait pas. C’est que pour comparer il faut du matériel de comparaison et s’il n’y en a pas, on l’a dans le baba. Prenons ainsi les dinosaures sauropodes, ces majestueux herbivores qui balançaient leurs longs cous et leurs immenses queues dans les plaines du Mésozoïque dont ils étaient d’infatigables voyageurs. Et bien figurez-vous qu’on ne connaît aucun squelette de sauropode absolument complet, et notamment aucun dont la ceinture pectorale soit complète. Et ces animaux étant bien curieusement gaulés, il ne suffit pas de rechercher un os ressemblant vaguement à une clavicule de crocodile (blague, précisé-je, car le crocodile est dépourvu de clavicule, p’tit père). Du coup, lorsque l’on trouve des os isolés qui ne ressemblent à rien autour d’un squelette de sauropode on se dit : « Damned ! Si cet os était une clavicule ? » Lire plus…

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Le cœlacanthe, l’icône des fossiles vivants dont il fut déjà question dans ce blog, est à nouveau à l’affiche. Après l’homme, un nématode, le riz, l’ornithorynque et le chimpanzé (parmi bien d’autres), voilà que la revue Nature publie le génome complet de notre Latimeria chouchou. Lire plus…

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Sexe et liberté pour les strashilidés !

Au Dinoblog, on aime bien jouer avec les titres ! J’y ai même casé aujourd’hui le terme de « strashilidés ». Pourtant, il faut le reconnaître, ces insectes – car les strashilidés sont des insectes – ne font pas souvent la une. Dans les couches jurassiques de Daohugou en Mongolie Intérieure chinoise, par exemple, ces petits animaux sont beaucoup moins connus que leurs plus gros et plus spectaculaires voisins. On connaît de ces gisements l’Epidexipteryx, un petit dinosaure avec de longues plumes au bout de la queue, le Pedopenna, un autre dinosaure plumeux, des ptérosaures volants et des mammifères qui planent voire même qui nagent, autant de bestioles à plumes et à poils à qui il fallait bien chercher des poux. Lire plus…

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