N’ayez crainte, nous n’allons pas commenter ici un débat entre feu Bernard Maris et Jean-Marc Sylvestre à propos de la situation économique de la France. Il s’agit, plus modestement, de traiter de croissance de la biodiversité durant les 150 derniers millions d’années. Et encore, pas de toute la biodiversité mais seulement d’une moitié de la biodiversité des vertébrés, celle des poissons. Car aujourd’hui, il faut le savoir, une espèce de vertébrés sur deux est un poisson, qu’il soit actinoptérygien (les poissons à nageoires rayonnées) ou chondrichtyen (les chimères, raies et requins). Comment en sommes-nous arrivés là ? Pour le comprendre, il faut étudier l’évolution de la biodiversité au cours du temps. En résumé et pour faire court, bref en deux mots : elle croît. Mais il y a croître et croître, comme me le disait un alsacien à la glande thyroïdienne hypertrophiée (le pauvre homme me disait aussi que ses brochets étaient des truites, aveu savoureux dans un billet consacré aux poissons). Lire plus…
Le Dinoblog
La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures
Archive pour septembre, 2015
Il ne sera pas question ici du trépas de l’un de ces délicieux reptiles volants du Mésozoïque, dont les causes auraient été élucidées par la sagacité d’un paléontologue. Non, ce billet reprend simplement le titre d’un article paru au mois d’août dans la revue scientifique Antiquity, un fort sérieux journal qui traite de nombreuses facettes des recherches archéologiques mais ne donne pas dans la paléontologie. « The death of a pterodactyl », c’est pourtant le titre d’un des articles parus dans le numéro d’août 2015, un titre qui ne pouvait qu’éveiller l’intérêt du dinoblogueur moyen. Lire plus…
Du poisson en tube pour comprendre l’extinction des dinosaures
Tous les connaisseurs du dossier, ou presque, s’accordent à penser que les dinosaures ont été balayés de la surface de la planète suite à une catastrophe brutale à l’échelle géologique. Mais la nature de cette catastrophe reste débattue comme l’attestent les échanges récents dans les colonnes de la revue Science. Il faut dire qu’à la fin du Crétacé, notre Mère Gaïa a enduré des affres diverses qui abîmèrent son délicat épiderme et la faune qui l’habite. Tout d’abord une éruption cutanée a craché sa lave dans le nord-est de l’Inde (qui se trouvait alors au milieu de l’océan du même nom) laissant une cicatrice encore visible aujourd’hui sous la forme des trapps du Deccan. Puis l’agression vint de l’extérieur avec une météorite qui s’écrasa au Yucatán créant le fameux cratère de Chicxulub. La question est donc de savoir lequel de ces deux évènements est la cause de l’extinction de masse. Il faut ajouter que les deux catastrophes ont probablement eu les mêmes effets : une transformation profonde de l’environnement avec obscurcissement de l’atmosphère et diminution de la production photosynthétique provoquant le collapse des chaînes alimentaires qui en découlent. Lire plus…
A vos claviers, c’est la rentrée !
Le Dinoblog s’est offert une pause, longue mais juste assez pour nous consacrer pleinement à la saison touristique qui a battu son plein et quelques records au musée cette année, comme un avant goût du retour de la croissance. Lire plus…