Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour avril, 2016

Comment récréer du mouvement dans un espace figé depuis des siècles ? N’en déplaise à l’homme de Cro-Macron, il ne sera pas question de politique dans ce billet, encore moins de l‘âge de Pierre (Gattaz), mais bien de paléontologie. A l’ère du tout numérique, une méthode traditionnelle mais participative a permis de remonter une piste âgée de près de 20000 ans. Lire plus…

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La fréquentation quotidienne d’un pré-ado est l’occasion de découvertes capitales. Dans mon cas, le pré-ado domestique m’a permis de (re)faire connaissance avec le film « Back to the Future » d’une part et de découvrir le monde des animaux du futur d’autre part. « Back to the future » est un film des années 1980 qui vient de faire parler de lui car le futur des années 1980, précisément le 21 octobre 2015, vient récemment de se transformer en passé… On y parle du fameux paradoxe temporel « si je retourne dans le passé et tue mon grand-père, que se passera-t-il pour moi ? » et autres galéjades du même genre. L’autre source d’émerveillement transmise par ma progéniture est les animaux du futur, ceux de la série télé et ceux du livre de Marc Boulay et Sébastien Steyer (aux éditions Belin). Ainsi l’argentide et le suceur-sauteur sont devenus pour nous des êtres aussi réels que le grand panda et le bubale de Coke, voire même un peu plus. Toute cette introduction pour vous parler de la bête du jour : le Tullimonstrum gregarium ! Rien de tel pour mieux décrire l’animal que de présenter sa plus récente reconstitution. Lire plus…

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Le diplodocus broutait bas

Le diplodocus, nul ne l’ignore, avait un long cou. Un long cou, mais pour quoi faire ? La belle affaire ! Pour brouter la cime des arbres, pardi, tel la première girafe venue… Que nenni !

Cessez de l’imaginer tendant le cou vers les délectables feuillages des plus hautes futaies à s’en décrocher les vertèbres. Selon certains chercheurs, en effet, c’est vers le bas que Diplodocus s’alimentait. C’est la strate herbacée, voire arbustive qu’il consommait, et comme il n’y avait pas d’herbes (au sens graminées) au Jurassique supérieur quand vivait notre ami, il devait engloutir des prèles par quintaux pour assouvir son appétit que l’on suppose robuste. Lire plus…

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L’antilope qui barétait comme un hadrosaure

Une antilope fossile découverte au cœur de l’Afrique portait une crête sagittale en S, caisse de résonance à ses meuglements. Elle est le premier mammifère qui révèle une telle particularité anatomique qui jusqu’ici n’avait été observée que chez certains dinosaures, les hadrosaures lambéosaures. Comme chez ces derniers, en soufflant et bramant au travers de cette excroissance caverneuse, les sons ainsi modulés permettaient d’exprimer aussi bien des cris d’amour que des invitations à partager des herbages de qualité, à moins qu’ils ne préviennent de la présence de rôdeurs mal intentionnés.

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