Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Archive pour 2012

L’étonnante histoire qui suit est largement et injustement méconnue. Si c’était un film, ce serait quelque part entre OSS 117 et Le Jour le plus long, ou comment, en pleine occupation allemande, un homme allait produire l’œuvre la plus monumentale de l’art paléontologique en France sous la conduite de l’un des chefs de la Résistance, et avec l’argent du gouvernement de Vichy… Lire plus…

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Dans un post récent du DinOblog intitulé « Guerre des os à la Plata », Eric Buffetaut nous relate une histoire de rivalité acharnée entre deux paléontologues argentins de la fin du 19ème siècle, Francisco Pascasio Moreno et Florentino Ameghino, lors de leur exploration des richesses paléontologiques du pays. Parmi celles-ci, il y a notamment un oiseau géant, Phorusrhacos, dont le premier fragment découvert, une mandibule, a été attribué par Ameghino à un mammifère édenté. Ameghino était un paléontologue pressé et ses préconceptions, semble-t-il, le guidaient un peu trop souvent dans son travail. A ce travers s’en ajoutait un autre, encore répandu chez certains collègues, qui se compare aux forces fondamentales régissant la nature. Il consiste à considérer l’importance d’une découverte paléontologique comme étant inversement proportionnelle au carré de la distance phylogénétique qui sépare ladite découverte de l’espèce humaine. Ainsi, selon cette sorte de loi, une force agit sur l’idée qu’on se fait d’un fossile – une mandibule par exemple – et attire l’identification vers le pôle humain, un mammifère plutôt qu’un oiseau dans le cas de l’identification de Phorusrhacos par Ameghino. Cette force s’accroit fortement lorsqu’on manipule des fossiles de primates, et de véritables trous noirs se forment lorsque l’origine de l’homme est abordée (on en aurait observé dans certains instituts traitant de paléontologie humaine). Voici un exemple des conséquences de cette force décrit récemment dans la revue Neotropical Ichthyology par Sergio Bogan et ses collaborateurs. Lire plus…

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Au cœur de l’été, Lionel Hautier (DinOblogueur), Guillaume Asselin (préhistorien – Metz) et Boris Brasseur (géologue – université d’Amiens) ont passé quelques jours au laboratoire du Musée des Dinosaures. Leur mission : vider un des plâtres contenant le squelette d’Ampelosaurus qu’ils connaissent bien pour l’avoir eux même confectionné sur le terrain, il y a quelques années. Voici la sortie de l’humérus en image. Lire plus…

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Le menu de Compsognathus, ce petit dinosaure carnivore découvert en Allemagne au milieu du XIXe siècle, est débattu depuis 140 ans par des critiques gastronomiques aussi fameux qu’Othniel Charles Marsh, Franz Nopcsa ou John Ostrom. Récemment, c’est l’alimentation de ses cousins chinois qui a suscité l’intérêt d’une équipe sino-canadienne. Cuisine allemande contre cuisine chinoise, Weißwurst contre canard laqué : plein de préjugés sur ce sujet sensible, j’ai voulu faire le point sur les antécédents dinosauriens de la gastronomie mondiale. Lire plus…

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Disons le tout de suite, on adore ce livre ! Pas seulement parce que nous aimons le trait des dessins, des croquis, parce qu’on y trouve une foultitude d’informations, une BD dont le héros Mimo nous entraîne dans la forêt charentaise il y a 130 millions d’années, mais aussi pour l’originalité du projet. Il s’agit là de présenter de façon exhaustive toute l’histoire de la découverte d’un gisement fossilifère, comme une monographie d’un nouveau genre, un rapport de fouilles extrêmement fouillé. Tout y est, de l’apparition du premier fossile à son classement dans les collections du musée, celui d’Angoulême, en passant par les fouilles et les problématiques qui s’offrent aux chercheurs. Lire plus…

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