Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Catégorie : Théropodes

La découverte du site paléontologique d’Angeac-Charente, à quelques kilomètres d’Angoulême, a déjà produit quelques surprises : le sauropode géant (dont un concurrent argentin vient de se manifester) a été le plus médiatisé mais ses restes ne sont pas, loin s’en faut, les plus nombreux sur ce site. Les fouilles menées par le Musée d’Angoulême, avec notamment une équipe du CNRS de l’Université de Rennes et le Muséum de Paris, ont surtout produit des centaines d’ossements d’un petit dinosaure théropode du groupe des ornithomimosaures. Lire plus…

Facebook Twitter Email

C’est en 1998, nous dit-on, que le monde émerveillé a découvert l’existence de ces dinosaures à plumes qui ont conduit nombre d’illustrations antérieures au cimetière des vieilles images paléontologiques. Cette année-là en effet le journal Nature publia coup sur coup la description de trois petits théropodes chinois revêtus de protoplumes (Sinosauropteryx, Caudipteryx et Protarchaeopteryx) découverts dans les gisements crétacés du Liaoning. Ce fut le début d’une avalanche de dinosaures emplumés dont on ne voit pas la fin (on en a causé ici par exemple). Et 1998 est donc une sorte d’année 0 de la plume dinosaurienne. Lire plus…

Facebook Twitter Email

J’ai déjà évoqué dans ces colonnes (ici) le célèbre Eoraptor lunensis (le chasseur de l’aube de la vallée de la Lune, enfin un peu de poésie), l’un des plus anciens dinosaures connus. Découvert en Argentine dans la formation Ischigualasto (Carnien, vers 230 Ma) Eoraptor fut décrit en 1993 par le paléontologue américain Paul Sereno (et quelques autres) comme le plus ancien théropode, une opinion suivie par de nombreux chercheurs. Vingt ans après, Sereno est revenu rôder sur les lieux du crime, décrivant avec des collègues argentins et un grand luxe de détails le squelette, mieux dégagé depuis, d’Eoraptor. Avec une honnêteté pas si fréquente il reconnaît les quelques erreurs de sa première description (des morceaux d’un autre dinosaure, le petit théropode Eodromaeus, ayant été mélangés avec ceux d’Eoraptor) et met en évidence des caractères qui lui avaient échappé à l’époque. C’est ainsi que le pouce d’Eoraptor prend tout à coup une importance considérable : la main d’Eoraptor compte cinq doigts, dont les deux doigts extérieurs sont très réduits. Le premier doigt de la main (le pouce, donc) est retourné vers l’intérieur, un caractère très rare que l’on ne connaît que chez certains sauropodomorphes (les prosauropodes). Lire plus…

Facebook Twitter Email

Des images de dinosaures avec la queue qui traîne par terre nous encombrent le cerveau, mais les lecteurs fidèles du DinOblog savent bien que ces représentations archaïques ne sont que billevesées et coquecigrues : voilà bien longtemps que les paléontologues ont renvoyé ces vieilleries aux oubliettes de la science ! Avec notamment un argument massue, de ceux qui ratatinent d’un coup l’adversité : on connaît des milliers de pistes de dinosaures fossilisées sans la moindre trace d’une grosse queue traînant au milieu des empreintes de pas. Et donc les dinosaures se baladaient en tenant leur appendice caudal bien au-dessus du sol. Et toc ! Lire plus…

Facebook Twitter Email

Allez cette fois c’est réglé, on n’en parlera plus : le Tyrannosaurus rex chasseur ou exclusivement charognard ? Chasseur !

Comme nous l’avions annoncé ici, la preuve définitive et irréfutable est parue hier dans la soirée. Une preuve basique, triviale, évidente comme la paléontologie sait en trouver, sans équation ni cladogramme : une dent de tyrannosaure fichée dans un cal osseux au milieu d’une vertèbre caudale d’Edmontosaurus. Lire plus…

Facebook Twitter Email