Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Catégorie : Oiseaux fossiles

Larry Martin, In Memoriam

La paléontologie américaine vient de perdre un de ses grands noms. Larry Martin est décédé le 9 Mars 2013 à l’âge de 69 ans. Professeur et conservateur des collections paléontologiques à l’Université du Kansas à Lawrence, il est s’intéressé au cours de sa carrière à divers groupes de vertébrés fossiles, y compris les mammifères cénozoïques (notamment les félins) et les reptiles marins crétacés. Mais c’est sans doute en tant que spécialiste des oiseaux fossiles qu’il était le plus connu. Lire plus…

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Dans son dernier livre qui vient de paraître aux éditions Perrin, le paléontologue Ronan Allain revisite l’histoire des dinosaures à l’aune des plus récentes découvertes. Nous avons donc affaire à un livre d’une grande modernité comme nous le découvrons dès la quatrième ligne : «… ce dinosaure vit toujours aujourd’hui… ». Lire plus…

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Nous vous avons déjà entretenus (ici et ici) des divertissantes aventures d’un squelette de tarbosaure mongol illégalement importé aux Etats-Unis et saisi par le FBI après sa mise aux enchères. Aux dernières nouvelles les agents du Homeland Security Investigations (HSI) ont découvert que le vendeur n’en était pas à son coup d’essai et l’ont coffré mercredi dernier pour « importation illégale de dinosaures ». La liste de ses ventes sonne en effet comme autant d’entorses à diverses législations : Saurolophus (Mongolie), Microraptor (Chine), Gallimimus, Oviraptor (Mongolie), etc. Lire plus…

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… people find what they want to find and see what they choose to see (Carola Hicks, 2007).

On a longtemps pensé que de grands oiseaux terrestres, incapables de voler, n’avaient pu évoluer qu’au Tertiaire, après la disparition des dinosaures. Auparavant, ces derniers ne leur auraient laissé aucune possibilité de développement. Une fois les « grands reptiles » disparus, d’énormes oiseaux, les Gastornithidae, peuplèrent les continents au Paléocène et à l’Eocène, semant la terreur parmi les petits mammifères de cette époque (c’est du moins l’image d’Epinal à leur sujet. Etaient-ils vraiment carnivores, c’est une autre histoire… ).

De fait, la plupart des oiseaux crétacé connus (et on en connaît désormais des quantités, grâce notamment au zèle des paléontologues chinois) sont plutôt petits, dépassant rarement la taille d’une poule. Mais au début des années 1990, Patrick et Annie Méchin découvrent sur le site Crétacé supérieur de Bastide-Neuve, à Fox-Amphoux (Var), un morceau de sacrum qui appartient manifestement à un oiseau, lequel n’a rien de petit puisque ses dimensions suggèrent un animal de la taille d’un casoar, voire d’une autruche. Cette découverte inattendue est signalée dans la revue Nature en 1995. Alors même que l’article en question paraît, un spécimen plus complet, comprenant le sacrum et une partie du bassin est découvert à Campagne-sur-Aude (Aude), lors des fouilles menées par le Musée des Dinosaures d’Espéraza, puis un fémur d’un très gros oiseau est trouvé dans le gisement de Combebelle, dans l’Hérault. Ces os sont décrits en 1998 comme ceux d’un oiseau géant, approchant la taille de l’autruche, qui reçoit le nom de Gargantuavis philoinos (l’allusion à Gargantua est claire, le nom d’espèce signifie en Grec « qui aime le vin », car il se trouve que tous les restes connus de cet oiseau ont été trouvés à proximité immédiate de vignes – peut-être parce que les paléontologues aiment fouiller au milieu des vignes). Lire plus…

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En nous plongeant dans les histoires rocambolesques de la paléontologie argentine de la fin du 19ème siècle, Eric Buffetaut est revenu sur le contexte mouvementé de la découverte de Phorusrhacosoiseau-terreur membre de la famille des phorusrhacidés. Cette famille, sans représentant actuel mais vraisemblablement proche des cariamas, regroupe pour la plupart de grands oiseaux aptères (dépourvus d’aile) prédateurs ou charognards originaires d’Amérique du Sud qui vécurent entre le début du Paléocène et le Pléistocène (plus exactement entre – 59 millions d’années et – 10 000 ans). Si la découverte d’un phorusrhacidé a été rapportée dans le registre fossile tertiaire européen, son attribution a été largement contestée et il a depuis été placé dans une nouvelle famille, les Ameghinornithidae (un nom qui nous est désormais familier) en dehors de la superfamille des phororhacoïdes. Ainsi, les phororhacoïdes sont à ce jour absents du continent Laurasie (supercontinent du Nord) pendant le Paléogène (de – 65 à – 23 millions d’années), et ils étaient jusqu’à récemment totalement inconnus en Afrique. Lire plus…

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