Le Dinoblog

La paléontologie dans tous ses états, par l'équipe du musée des dinosaures

Catégorie : Amérique du Nord

La fréquentation quotidienne d’un pré-ado est l’occasion de découvertes capitales. Dans mon cas, le pré-ado domestique m’a permis de (re)faire connaissance avec le film « Back to the Future » d’une part et de découvrir le monde des animaux du futur d’autre part. « Back to the future » est un film des années 1980 qui vient de faire parler de lui car le futur des années 1980, précisément le 21 octobre 2015, vient récemment de se transformer en passé… On y parle du fameux paradoxe temporel « si je retourne dans le passé et tue mon grand-père, que se passera-t-il pour moi ? » et autres galéjades du même genre. L’autre source d’émerveillement transmise par ma progéniture est les animaux du futur, ceux de la série télé et ceux du livre de Marc Boulay et Sébastien Steyer (aux éditions Belin). Ainsi l’argentide et le suceur-sauteur sont devenus pour nous des êtres aussi réels que le grand panda et le bubale de Coke, voire même un peu plus. Toute cette introduction pour vous parler de la bête du jour : le Tullimonstrum gregarium ! Rien de tel pour mieux décrire l’animal que de présenter sa plus récente reconstitution. Lire plus…

Facebook Twitter Email

Le diplodocus broutait bas

Le diplodocus, nul ne l’ignore, avait un long cou. Un long cou, mais pour quoi faire ? La belle affaire ! Pour brouter la cime des arbres, pardi, tel la première girafe venue… Que nenni !

Cessez de l’imaginer tendant le cou vers les délectables feuillages des plus hautes futaies à s’en décrocher les vertèbres. Selon certains chercheurs, en effet, c’est vers le bas que Diplodocus s’alimentait. C’est la strate herbacée, voire arbustive qu’il consommait, et comme il n’y avait pas d’herbes (au sens graminées) au Jurassique supérieur quand vivait notre ami, il devait engloutir des prèles par quintaux pour assouvir son appétit que l’on suppose robuste. Lire plus…

Facebook Twitter Email

En pédalant l’autre jour sur une petite île au milieu du Mékong, je butai sur un coq. Ce coq, au milieu du chemin, grattait le sol avec frénésie et ses petites pattes griffues. Un bon mètre carré de sentier était creusé de stries résultant de cette activité énergique menée sans doute à la recherche de quelques gourmandises que le sol recèle. Et je ne pus m’empêcher, là, juché sur mon vélocipède, de penser à ce brillant travail qui venait de paraître quelques jours plus tôt dans la revue en ligne Nature/Scientific Reports. Car Martin Lockley, le Boss de la paléoichnologie, venait d’y décrire de semblables marques de grattage, mais fossilisées et d’une toute autre ampleur. Lire plus…

Facebook Twitter Email

La célèbre massue caudale d’Ankylosaurus est au menu de ce jour. Un siècle d’illustrations nous ont fait rentrer dans le cerveau que le fameux dinosaure herbivore américain utilisait cette massue, comme son nom l’indique, pour balancer de grands coups dans les pattes des tyrannosaures et les dissuader ainsi de le consommer. Avant d’ouvrir ce chapitre paléobiologique (servait-elle vraiment, cette massue, à asséner des coups brutaux ? N’était-ce pas plutôt un perchoir pour de gentils petits oiseaux ?), penchons-nous, à la suite des paléontologues Victoria M. Arbour et Philip J. Currie, sur son évolution.

Lire plus…

Facebook Twitter Email

Non, je ne suis pas particulièrement obsédé par les tyrannosaures, est-ce ma faute si les revues scientifiques pullulent d’articles sur le plus vieux, le plus gros, ou le plus con des tyrannosaures ? Il faut bien que quelqu’un les écrive ces articles (pas moi, je le jure, je n’ai jamais commis un article scientifique sur un tyrannosaure et jamais cela ne m’arrivera, c’est une décision irrévocable…) et donc que quelqu’un les lise (moi) pour vous en causer.   Lire plus…

Facebook Twitter Email